Ali - figlio di Narges a proposito del premio Nobel alla madre
«A 11 heures, j’étais en cours de physique-chimie au lycée [en France, ndlr]. Discrètement, sans que le prof me voie, je n’arrêtais pas de rafraîchir la page du Nobel de la paix sur mon téléphone portable, mais ça a duré quelques minutes avant que le nom de ma mère apparaisse ! J’avais tellement peur de me trahir que j’ai évité de croiser le regard de mes potes. Quand la fin de la classe a sonné, j’ai foncé, quitté le lycée et suis rentré direct à la maison, j’avais besoin de célébrer avec mon père. On est très très fiers et très heureux, c’est assez fou. Ce prix est pour ma mère, mais pas seulement. Il est pour toutes les personnes qui se battent en Iran, pour toutes les prisonnières, pour les femmes aussi qui se battent contre le régime des talibans en Afghanistan.»