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Libro Premi Langer alla Camera: intervento di Naget Khadda, Algeria

19.11.2012, Camera dei Deputati

Pour le développement d’une culture au féminin en Algérie :« Il y a deux degrés de la puissance : celle qui se nourrit de la faiblesse d’un peuple et celle qui se nourrit de sa force ».
On pourrait soumettre cet aphorisme de Machiavel à la réflexion des potentats qui monopolisent le pouvoir dans les pays du Sud et, singulièrement, dans les pays musulmans. Il serait plus intéressant encore de l’aborder, sous l’angle de la sujétion des femmes dans les régimes autocrates et de convaincre les détenteurs de pouvoir (qu’il soit politique ou familial) que le renforcement du statut des femmes ne signifie aucunement la perte de leur puissance. Resterait alors à définir la nature de la puissance à laquelle ils aspirent et de sa compatibilité avec un fonctionnement démocratique.
En ce qui concerne l’Algérie (où le sort des femmes reste plus enviable qu’en bien d’autres pays musulmans), il devient pourtant urgent de secouer la force d’inertie que la société (institutionnelle, politique, religieuse et civile) oppose à l’émancipation des femmes. L’Algérie tout entière y gagnerait en puissance de vie et d’épanouissement. La morsure du « Printemps arabe » l’a, certes, fait réagir, mais elle s’est d’emblée méfiée de l’impréparation de ces révolutions et des entraves rencontrées par les forces de progrès. En fait, les Algériennes et les Algériens s’interrogent sur comment retrouver le rêve qui, chez eux, a soulevé des milliers d’hommes et de femmes un certain octobre 1988 ? Comment rejoindre - sans s’exposer à une nouvelle régression - l’élan libérateur qui a exalté des millions de laissés pour compte à partir d’un certain décembre 2010 ?  Comment enjamber le désastre du terrorisme qui a disloqué le pays pendant plus d’une décennie, qui a décimé l’intelligentsia algérienne, rétrogradé la condition féminine, affaibli les institutions, détruit les structures scolaires et culturelles?  
« Le Printemps arabe », on le sait, a suscité en Algérie, avant même les succès électoraux des islamistes tunisiens, égyptiens ou libyens, bien plus d’inquiétude que d’enthousiasme. Il n’est, bien sûr, pas question de nier l’existence d’une impulsion démocratique chez les peuples qui ont initié ces révoltes, mais le spectre d’un remake des dérives et des récupérations par les forces rétrogrades de leur propre révolution d’octobre 1988hante les esprits. D’autant que se dessine, aujourd’hui, une carte du monde arabo-musulman plutôt sombre : la Tunisie peine à sauvegarder ses précédents acquis, notamment en matière de droits des femmes et en matière de relative sécularisation de l’Etat, la Libye renoue avec les guerres tribales, l’Egypte, après avoir remis en selle les Frères Musulmans, s’applique à diluer les revendications qui ont motivé les révolutionnaires de la première heure, la Syrie enfin s’enlise dans une guerre aux objectifs mal définis.
Toutefois, si les islamistes, aidés par les autocraties du Golfe, ont à présent le vent en poupe, si la déshérence des autres forces politiques s’est aggravée, si des manipulations tendent à inféoder ces révolutions à des enjeux régionaux et internationaux qui ne sont pas les leurs ; d’autres dynamiques sont à détecter, à renforcer, à encourager au profit d’acteurs plus modernistes. Tout l’enjeu est là. Encore faut-il ne jamais perdre de vue que seules les forces endogènes ont à définir souverainement leurs objectifs et leur stratégie et seules elles peuvent démocratiser leur pays. Et dans ce combat, la participation des femmes sera décisive et leur intervention dans le champ social est en pleine expansion.
Or, il semblerait qu’un des terrains sur lequel se mène l’avancée démocratique et la défense des droits individuels soit le champ de la culture. Du moins, c’est ma conviction personnelle et la pugnacité des femmes à s’y ancrer m’apparaît comme une des voies les plus sûres de leur émancipation.
En Algérie, les femmes, détentrices d’autant de richesses et de valeurs que les hommes n’ont jamais été absentes de l’activité nationale, ni des luttes pour le progrès et l’on sait la part qu’elles ont prise à la Guerre de Libération Nationale et on connaît l’aura mythique qu’elles y ont gagnée. Aujourd’hui, et après une période de glaciation et même de régression que l’on s’accorde à désigner comme « la décennie noire » (période au cours de laquelle madame Toumi que j’ai l’honneur de représenter ici a été distinguée par le prix international Alexander Langer pour son action déterminée sur le terrain politique et à la tête des associations féminines algériennes qui disaient « non » à l’obscurantisme et à l’arbitraire) ; après donc cette période qui a laissé de profondes séquelles dans le corps social ; celui-ci a quelque peine à reprendre ses marques et hésite à redéfinir ses orientations. En particulier, les femmes, qui ont payé un lourd tribut à la barbarie, et qui ont été un véritable bastion de la résistance, se sont relancées à la conquête de leurs droits, en empruntant des chemins divers, y compris le combat – culturel au sens large – pour l’accès aux postes de décision et celui de l’investissement de l’espace public (politique autant qu’artistique).
C’est pourquoi  j’ai choisi d’aborder le problème de la démocratisation de la société par le biais de l’action.
Pourquoi la culture ?
Parce que la démocratisation présuppose l’existence de deux conditions : le droit à la libre expression du corps et de l’esprit et l’existence d’un espace public pour ce faire. Or, la culture au sens moderne équivaut, pour tous (pour les femmes autant que pour les hommes), à s’exprimer librement dans l’espace public. Dès lors on comprend pourquoi les islamistes haïssent la culture. Et si les femmes et la culture sont les cibles privilégiées de leurs attaques, c’est qu’ils ont bien compris quel danger elles représentaient pour eux. 
Parce que, le secteur de la culture a toujours été investi par les femmes (fût-ce à la périphérie) et qu’en temps de plus grande précarité de leur situation, leurs productions cristallisent leurs aspirations, leurs révoltes, leurs désirs profonds et constituent des signes auxquels les autres acteurs sociaux s’identifient (Cf. Les récits et les chants contre l’intégrisme qui ont fleuri pendant que les islamistes édictaient leurs sinistres règles de vie)
Parce que le questionnement relatif à la culture – qui est, généralement, une pierre angulaire de la construction sociétale – apparaît, dans l’Algérie actuelle, comme le lieu d’achoppement de cette construction tant les choix socioculturels sont multiples, divers, conflictuels, souvent antinomiques.
Parce que les déboires du « printemps arabe » ont montré à l’évidence combien l’immobilisme qui affecte le monde arabo-musulman depuis des siècles, est lourd à secouer, exposant les sociétés à de dangereux dévoiements et les femmes à un renforcement du joug de leur servitude.
Parce que la culture peut – et doit - devenir un solide socle de promotion des libertés démocratiques. A cet égard la scolarisation des fillettes, l’alphabétisation des femmes, la formation professionnelle féminine participent à l’enrichissement et à l’élévation du degré de culture d’une nation et débouchent nécessairement sur une prise de conscience par les femmes (et les hommes) de leur droit au travail et, partant, de leurs droits tout court. On le sait, dans l’Histoire, l’éducation des femmes et leur entrée sur le marché du travail sont des processus qui ont présidé au changement de leur statut dans les pays aujourd’hui développés. Ces conquêtes restent, à nos yeux, des préalables universels de l’émancipation féminine.
Parce que l’activité culturelle me semble une clé privilégiée pour ouvrir la porte du progrès à la grande masse des femmes dans les sociétés musulmanes dans la mesure où cette activité fissure les conservatismes et débouche subrepticement sur l’activité professionnelle, sociale, politique.
 Parce que la culture (entendue au sens large) implique une transformation des mentalités et des comportements. Transformation lente, certes, mais sûre et qui procure aux femmes
Une transformation des modes de vie : meilleure prévention sanitaire, contrôle des naissances, meilleure prise en charge de la scolarité des enfants etc.
L’appropriation du droit de penser par soi-même et du droit de parler au sein de la famille quels que soient les rôles traditionnellement dévolus aux différentes générations et aux différents sexes.
Le recul des préjugés sociaux à leur égard et l’instauration de rapports plus égalitaires à l’intérieur du couple conjugal.
Etc.
Parce qu’une culture féminine existe même au sein des systèmes les plus machistes et qu’il serait judicieux de s’adosser sur cet acquis, à la fois pour ne pas le laisser s’étioler et pour le convertir en culture pour tous, en lieu d’échange et de partage susceptible d’agir sur la qualité de vie de l’ensemble de la société
Enfin parce que le culturel est, à mon sens, le moyen le plus pacifique et le plus pérenne de surmonter les nombreux obstacles qui jonchent « le parcours du combattant » imposé aux femmes en quête d’émancipation. Et ce, sans en faire un sujet de confrontation avec les hommes et sans susciter la résistance des autorités religieuses. D’autant que ces dernières, souvent crispées sur la lettre du dogme religieux, jouissent d’une autorité morale aux yeux de la masse des femmes.
En Algérie, comme dans la plupart des pays régis par une idéologie patriarcale, un espace a toujours été réservé aux activités féminines et des rôles d’immanence leur sont attribués. Moyennant quoi, une création spécifique et une réflexion s’exercent dans l’enceinte familiale, les lieux de pèlerinage et les espaces de loisirs réservés aux femmes. Et même si cette activité n’est pas patentée, la société s’en imprègne et reconnaît aux femmes une fonction dans la transmission des valeurs ancestrales et un rôle dans l’enseignement du savoir-vivre.
Prenant appui sur ce « capital », il s’agirait
Pour les institutions : de valoriser (intellectuellement et matériellement) ces savoir-faire et ces productions culturelles féminines en les rendant visibles au même titre que les productions culturelles dites « savantes », tout en les orientant vers une plus grande ouverture sur le monde actuel.
 Pour les chercheurs (sociologues, anthropologues et autres politologues) de trouver des articulations entre cette culture féminine (reconnue par l’ensemble de la société y compris les éléments les plus conservateurs de sa composante) et les secteurs d’activité les plus patentés et traditionnellement réservés aux hommes.
Pour les associations culturelles, les artistes consacrés et autres personnalités du champ culturel, de contribuer à tisser du lien entre le secteur traditionnel et le secteur moderne en œuvrant à créer des interactions entre ces deux secteurs pour une plus grande harmonie des rapports sociaux et, partant, une meilleure circulation de la pensée (notamment la pensée politique avec ses exigences de démocratie). Dans une société très fragmentée, tiraillée entre des comportements relevant de mentalités archaïques et des aspirations modernistes comme l’est la société algérienne, il est nécessaire d’harmoniser le tissu social (sans l’homogénéiser) et de le mettre en adéquation avec son siècle.
Ce travail est à l’œuvre de façon tâtonnante et confuse dans toutes les couches sociales, non sans conflits et criantes contradictions. De nombreux acteurs y prennent part ; les uns de façon instinctive, d’autres de façon réfléchie et délibérée. Reste à trouver le moyen de fédérer tous ces efforts et d’accélérer le processus. Sans doute en mettant sur la table des sujets mobilisateurs à travers les médias lourds et en mobilisant institutions publiques et militant(e)s de la société civile pour un débat sans tabous. Ce serait alors une participation décisive à la construction démocratique.
Mais d’ores et déjà on note une poussée de la jeunesse qui s’oriente vers cette prise en main du devenir culturel et, partant politique, de la société. La floraison des associations et des manifestations culturelles, ces dernières années, en atteste. Sans, pour autant, que la mayonnaise prenne franchement. Mais la patience est de rigueur en matière de transformation des mentalités.
Pour l’heure, un frémissement palpable se donne à sentir sous l’impulsion d’une multiplicité d’actions initiées par le Ministère de la Culture et qui s’appliquent à conjuguer créativité et modernisation des savoir-faire culturels traditionnels. Dans cet ordre d’idées, on enregistre l’organisation d’un grand nombre de festivals, colloques, semaines culturelles, expositions de produits d’artisanat féminin, rencontres internationales d’artisanat créatif, opérations de classement par l’UNESCO d’éléments du patrimoine immatériel liés aux activités féminines (instrument de musique, rituels cérémoniels …), subventions aux maisons édition, aux associations artistiques et culturelles, encouragement de la mixité dans les manifestations publiques, circulation des expositions et des salons dans les villes de l’intérieur et les régions les plus reculées, intéressement des paysannes à l’artisanat, à la création de coopératives agricoles etc. Il en résulte une activité culturelle accrue  et une fréquentation grandissante des espaces culturels sans pourtant réussir à toucher un vaste public tant la société peine à secouer son traumatisme.
Le combat se poursuit malgré la force d’inertie du corps social et de nombre d’institutions, marquant un point ici ou là. Comme cette création récente par le Ministère de la culture d’un Conseil National des Arts et des Lettres (où siègent des femmes) dont on attend  qu’en donnant un statut social aux artistes (en particulier aux femmes artistes), il leur procure une meilleure valorisation de leur travail. En même temps on escompte que ce procès de reconnaissance permettra aux femmes d’être plus présentes sur la scène sociale et de s’épanouir dans leur activité culturelle.
Il est sans doute trop tôt pour évaluer les résultats de ces efforts mais quelques faits de société nous semblent être annonciateurs d’une transformation en cours du paysage mental. Effet sans doute des progrès de la scolarisation des filles, de la multiplication des initiatives et de l’impulsion donnée à la création artistique par le Ministère de la Culture, on note, cette dernière décennie l’émergence d’un nombre grandissant de femmes éditrices, écrivaines, musiciennes, chanteuses, conteuses, journalistes, actrices, peintres, cinéastes, stylistes …
Enfin, on peut livrer en vrac quelques signes annonciateurs du changement du paysage socioculturel du pays qu’il s’agit d’ausculter pour en éprouver la solidité, qu’il s’agit de toutes façons de renforcer :
Les filles réussissent de plus en plus dans les études et leur nombre dépasse celui des garçons sur les bancs de l’université (63% de filles au recensement de 2007). Il le dépasse dans certaines disciplines.
Le personnel enseignant et le personnel hospitalier sont fortement féminisés : phénomène commun à de nombreuses sociétés dans la mesure où ces professions allient la vision ancienne des rôles traditionnellement dévolus aux femmes (éduquer et soigner) et le droit au travail salarié conquis par les femmes.
De plus en plus de femmes entrepreneurs occupent le terrain économique : entreprises de type familial dans les secteurs de la couture, la décoration, le voyage, la confection, la coiffure, l’alimentation, le mobilier, mais aussi les nouvelles technologies, la pharmacie, le bâtiment etc.
De plus en plus de femmes sont des cadres (et parfois des cadres-supérieurs) dans la fonction publique, les banques, la justice, les services, les entreprises étrangères etc.
Multiplication du nombre de femmes dans la magistrature (fonction interdite aux femmes dans nombre de pays musulmans) où les femmes juges occupent 30% des postes.
Présence accrue de femmes dans l’armée, la police, la gendarmerie
Certes les carrières sont plus ardues à construire que celles des hommes. Les femmes sont confrontées au cumul du travail salarié et des tâches ménagères, au harcèlement sexuel dans la rue et sur le lieu de travail, le code de la famille, quoique modifié, restreint encore juridiquement le droit des femmes. Mais le combat se poursuit le combat des femmes gagne, petit à petit, des points : aménagements du code de la famille, pénalisation du harcèlement sexuel, instauration de la règle des quotas dans la loi électorale entraînant plus de 30% de femme dans l’actuelle Assemblée Nationale (= chambre des députés). Autant d’acquis qui conditionnent la transformation des mentalités (des femmes et des hommes) et confortent l’aspiration démocratique. Pour qu’ils adviennent il a fallu une longue mobilisation des femmes portées par des têtes de proue comme Khalida Messaoudi – Toumi, il a fallu aussi la présence et l’acharnement de femmes militantes dans les plus hautes sphères de l’Etat, car on sait qu’en matière de droits rien n’est octroyé. Et si le chemin est encore loin pour une entière égalité des droits entre femmes et hommes, le processus est engagé. Il s’agit de veiller de ne pas céder du terrain aux conservateurs et autres réactionnaires qui veulent le remettre en cause
Cet « arrêt sur image » m’a été inspiré par le développement dans le voisinage immédiat de l’Algérie d’un mal qui a douloureusement éprouvé notre société : le surgissement à nos frontières de régimes à vocation islamiste. De prime abord, les cibles de leurs attaques ont été les femmes et la culture et leurs coups d’éclat le saccage d’une galerie d’art en Tunisie et la destruction d’un mausolée séculaire au Mali. Terrible résurgence d’une barbarie qui a sévi en Algérie pendant plus d’une décennie, brûlant des écoles, interdisant le chant et la danse, fermant les théâtres et les salles de cinéma, assassinant des artistes et de intellectuels, s’attachant à éradiquer la pensée et la culture, à inféoder les femmes à de prétendues prescriptions coraniques et à un réel arbitraire masculin. Cette barbarie  a été globalement vaincue grâce à la résistance du corps social dans son ensemble et des femmes en particulier. Les séquelles sont nombreuses et les blessures profondes, souvent graves. Les citoyens sont encore assommés par la puissance du choc et se méfient du politique (pouvoir et partis confondus) ; ils aspirent à la paix, à l’ordre, à un peu de bien-être et refusent l’aventure. La reprise historique peine à s’amorcer, peut-être parce que l’inquiétude inhibe les esprits.
Autant de considérations qui m’incitent de plus en plus à penser qu’un retour de la confiance et de la dynamique du changement a davantage de chances de passer par le biais d’une action tenace dans le champ culturel que par une explosion sociale spontanée.

Naget Khadda
Professeur des universités en langue et littératures françaises,
Alger.
 
 link della webtv della Camera dei Deputati che riprende 
interamente la presentazione del libro sui Premi Langer 1997-2012: 
http://webtv.camera.it/CameraWebTVWeb/AccessibiliServlet?cmd=DETT&id=5411

““Il Premio Internazionale Alexander Langer  alla Camera dei deputati  1997-2012
Costruttori di pace, saltatori di muri, esploratrici di frontiera”
Roma 20 novembre 2012


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